1. |
Le monde est loin
06:14
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Le soleil s’étire comme un chat aisé
Étale nonchalance sur les pavés
Le vent fouette de ses griffes
De ses caresses comme des gifles
Oh non même si le temps file en roi
D’une marche désinvolte mais droite
Trace ses pas fiers
Mais rien ne fait plus l’affaire
Aujourd’hui dans un grand vaisseau
Ascension à l’opposé du temps
Survie en projectile
Aujourd’hui le monde est si loin derrière
Qu’il ne brise ce silence
Consentir…
À la solitude amère
Et l’on croyait avoir posé pied nu
Sur de possibles, sur de nouvelles avenues
Faut-il en perdre autant la vue
Et griffer un autre ciel loin de se ternir
Aujourd’hui le monde est si loin
Aujourd’hui le monde est si loin
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2. |
Insoutenable Légèreté
04:58
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De planantes voluptés naissent au passage
De nos rencontres volatiles
Volants volages baisers, plein de sens
Pour moi, qui s’envolera
Comme un corbeau aux plumes de bois
Dans l’air
Insoutenable légèreté
Légèreté sous le poids
Celui, quand tu tombes en moi
Tu tombes en moi…
On se cloue les ailes de duvet, de beaux plumages
Réincarner les cadavres de nos caresses, sur nos visages
Et si demain, il est déjà trop tard
Et peut-être à jamais
Mais, dans l’air
Insoutenable légèreté
Légèreté sous le poids
Celui, quand tu tombes en moi
Tu tombes en moi…
Je tombe en moi…
Sous le poids de mes ailes brisées.
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3. |
Étoffe Illusoire
03:59
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Est-ce que tu regardes bien
Même si tout se superpose, empêche et cloitre
De ton lit où les mots enfin pouvaient enfin
Détisser cette toile qui superpose, empêche et cloitre
Pour qu'elle ne s'empêche de toi, de moi, de nous mais dans une étoffe illusoire
Dans laquelle je m'endors, toujours, encore contre ton corps
Et dans l'amertume de ce brouillard
Immobile ou fuyant, une tombe sans son épitaphe
Et dans la prison de ce silence qui s'impose
Que je ne peux définir, je ne peux pas même te retenir
Est-ce que tu regardes bien
Même si tout se superpose, empêche et cloitre
De ce qu'on a touché, magré la cire qui a coulé
Qui se durcit superpose, empêche et cloitre
Et qu'elle m'empêche de toi, de moi, de nous mais dans une étoffe illusoire
Dans laquelle je m'endors, encore, mais il me faudra laisser choir
Et dans l'amertume de ce brouillard
Immobile ou fuyant, une tombe sans son épitaphe
Et dans l'amertume de ton silence
Que je ne peux définir, je ne peux pas même te retenir
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4. |
Les chaînes
04:56
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Roulent roulent les roues de l’autocar, sur la chaussée
Vers ma ville bottine toute grise, faite d’acier
Comme l’on se perd dans les virages
Pourvus de pantins souvent usés et parfois sans visage
La pendule qui fait la folle me prend au vol
me jette au sol au cœur d’une course farandole
La vie stoned des nuages
Qui eux sont high sans fumée
Mes rivaux de première classe
Dont je jalouse la liberté
Je peux les voir du bas du ciel
Là-haut rebelles
Quelle embuscade
Perdre pied sous leurs visages
Et les marmots qui rient dehors
Horloge qui dort
Prennent le jour
Car il n’y aura plus de vrais retours
On recroise parfois
D’anciennes routes d’autrefois
Nos traces laissées à plus petites semelles
L’avenir impalpable
Du rêve même dans une balle
Qu’on envoyait au ciel
- ‘’Je serai astronaute pour visiter ce ciel’’
- ‘’Je serai Capitaine pour voguer sur la mer’’
Mais maintenant aidons-nous à recrinquer
La poignée qu’on a de plantée dans l’milieu du dos
Y mettre un peu d’huile de bonté
Avant que ne se ternissent nos petits os
Mon Capitaine commander
Te fait-il perdre de ta naïveté?
Mon Capitaine
Tu craignais les chaines
Pourquoi portes-tu un boulet à ton pied?
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5. |
Exil
02:28
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Quand une brise froide s’affaire
Les nuages filent à une vitesse éclair
Et je pose les pas en croisé
Devant moi aucun chemin tracé
Dans le vacarme de la ville
Mes pensées voltigent en Exil
Y’a les feuilles noircies qui se froissent
Sous mes pieds qui craignent parfois l’impasse
Je détiens un petit bonheur
Mais parfois il me creuse le cœur
Dans le vent de la nuit vacante
Je crains qu’il ne soit qu’une étoile filante
Dans la brise froide de l’automne
Sous son visage coloré
Mais moi, je scrute les ruelles dévastées
Vides et noircies par le temps qui s’est écoulé
Le dôme de brouillard qui abrille la ville
Me fait penser que j’aimerais être en Exil
Dans un monde où l’on voit les étoiles
Dans un ciel limpide où il n’y a plus de voile
Je détiens un petit bonheur
Mais parfois il me creuse le cœur
Dans le vent de la nuit vacante
Je crains que tu ne sois qu’une étoile filante
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6. |
Entente secrète
05:34
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L’envie de changer devient parfois forte
Quand nous ne vivons que pour la magie
Qui s’évanouit peu à peu au pied de la porte
Aux mêmes pentures, à la même vie
Et loin de cette porte
Je vagabonde sans encrage
Malgré la fuite mes yeux tu les importes
Malgré mon errance que toi tu semi-envisages
On veut tout et tout à la fois
Murmure d’entente secrète pour doser, mais tenter
Un pied sur terre, l’autre qui ne l’est pas
Dans un monde où le meilleur est ce qu’on ne pourrait plus toucher
Alors que j’m’arrête
Parfois sur un coup de tête
Au détour de tes ennuis, qui font luirent
Les étoiles qui sont presqu’éteintes
Dans ton manque, là où il ne peut plus suffire
Alors que pour moi, tout est disparate
Et que toi, tu te figes sur une certaine track
Je daigne nous revoir comme au théâtre
À reprendre comme s’il n’y avait eu entracte
On veut tout, tout à la fois
Murmure d’entente secrète pour doser mais tenter
Avoir un rêve que je ne nourris pas
Dans un monde où le meilleur est ce que je n’peux plus toucher
Je veux tout et toi à la fois
Murmure d’entente secrète pour doser mais tenter
Avoir un rêve que je ne nourris pas
Dans un monde où le meilleur est ce que je n’peux plus toucher
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7. |
Le Chemin
03:37
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À course à pied à coup de dé
Nous avons foulé le chemin
Le chemin silencieux translucide
Aux sens et formes délicieuses et limpides
A pas de fée à dos ailé nous avons frôlé le chemin
Le chemin de la naissante braise qui ne s’enflamme ne connait jamais la fin
Mais je m’enflamme et je m’enflamme et je m’enflamme
Devant tes mots, devant tes mains qui deviennent le décor
Et je m’enflamme et je m’enflamme le feu c’est ma maison
Cela ne veut pas dire que je veux bâtir une maison
Au pied levé a coup de dé
Nous nous retrouverons
Partout et ailleurs ou le vent tourne autour ne manquera d’éternel
En espérant pas de maladresse qui pourrait te blesser
Et je m’enflamme et je m’enflamme et je m’enflamme
Devant tes yeux devant ton corps qui deviennent le décor
A pas de fée, à coup de dés j’emprunterai le chemin
Partout et ailleurs ou le vent fuit autour laissant un écho éternel
Je m’enflammerai Je m’enflammerai Je m’enflammerai
En espérant pas de maladresse qui pourrait me blesser
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Vanessa Marier Montreal, Québec
Vidéoclip : www.youtube.com/watch?v=21im1DB_MEg
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